bonus-malus
Dans le cadre du plan de soutien automobile, le décret relatif au nouveau barème du bonus-malus écologique a été publié au Journal Officiel. Il vise à "encourager les ventes de véhicules propres et soutenir les efforts des constructeurs pour le développement et la production de ces véhicules", souligne le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Ces aides sont étendues aux administrations de l'Etat et collectivités, précise le décret.
Nouveau barème pour les véhicules électriques
Concernant les véhicules électriques émettant entre 0 et 20 grammes de CO2 par kilomètre, le bonus à l'achat est porté de 5.000 à 7.000 euros, dans la limité de 30% du prix d'acquisition, "incluant le coût des batteries". "C'est grâce à ce dernier alinéa que la Renault Zoe, annoncée à 13.700 euros sans la location des batteries (79 euros par mois), devrait accéder au bonus maximal", explique le site spécialisé 'Autonews.fr'.
Bonus relevé à 4.000 euros pour les hybrides
Pour l'achat d'un véhicule hybride, le bonus est doublé à 4.000 euros (émission inférieure à 110 g de CO2 /km), toujours avec une limite, cette fois fixée à 10% du prix d'acquisition. Son montant minimum sera de 2.000 euros. Ainsi, les acquéreurs d'une Toyota Yaris hybride, dont le prix d'accès est de 18.500 euros, bénéficieront d'une remise qui ne dépassera pas les 2.000 euros.
Pour les véhicules à "moteur thermique", l'Etat est moins généreux. Le décret fixe le barème suivant : l'aide passe de 100 à 200 euros pour la tranche 91-105 g de CO2/km, de 400 à 550 euros pour la tranche 61-90 g de CO2 /km et de 3.500 à 4.500 euros pour la tranche 51-60 g de CO2 /km.
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