Le développement de cette pratique de tourisme itinérant, tout au long de l’année, repose sur un esprit de
liberté et de mouvement. Cette activité s’explique par plusieurs critères qui sont confirmés d’année en
année par une étude réalisée sur le secteur par l’Institut Louis Harris pour le compte du SICVERL (Syndicat des
Constructeurs de Véhicules de Loisirs).
Plusieurs chiffres sont significatifs : 76 % des acheteurs de camping-cars motivent leur
achat par l’indépendance que procure le véhicule et 62 % parce qu’il permet de partir à
tout moment, sans avoir à réserver. Plus de 30 % des utilisateurs interrogés choisissent
ce mode de loisirs pour la proximité qu’il permet avec la nature. Le camping-cariste
pratique en général un tourisme itinérant et de découverte. Il voyage tout au long de l’année
et ne passe généralement pas plus de deux nuits au même endroit. Nageur, skieur
ou joueur de tennis, le camping-cariste préfère cependant la randonnée cycliste ou
pédestre ainsi que la pêche. Il visite les expositions, les musées, les festivals, les évènements
sportifs et fréquente les restaurants et le commerce local.
Des seniors actifs
Autre enseignement constaté d’une année sur l’autre : la clientèle des jeunes seniors
(51-60 ans) représente aujourd’hui 42,8 % des acheteurs (26 % en 1995, 38,6% en
2001). Cette génération issue du « baby boom », née immédiatement après la seconde
guerre mondiale, est proche de la retraite et se situe, en termes de rémunération, à son
plus haut niveau. Pour autant,
on assiste également au fil
des années à un rajeunissement
des clientèles de camping-
caristes. En 2002, les
moins de 40 ans progressent 
Une nouvelle consommation
des temps libres
légèrement pour représenter
7,6 % (contre 6,9 % en 2001)
des acheteurs de campingcars
neufs, tandis que les plus
de 60 ans reculent (32,8 % en
2002 contre 34,2 % en 2001
25 % des camping-caristes partent aux sports d’hiver
Qui achète un camping-car neuf ?
Le nombre de cadres et professions libérales qui a opté pour l’achat d’un camping-car
neuf en 2002, est en progression : 23,6 % contre 21,8 % en 2001. Il est suivi par les
employés 18,9 % contre 15 % en 2001, puis des ouvriers : 14,4 % contre 12,4 %. En
revanche, les agents de maîtrise (13,4 % contre 14,1 %) et les artisans et commerçants
(9,6 % contre 10,1 %) ont été moins nombreux à s’offrir le camping-car de leurs rêves et
préférent se rabattre sur le marché d’occasion.
La Bretagne : 1ère destination des camping-caristes
Pour un respect de la vie communautaire
A bord, le camping-cariste est autonome
La vocation première du camping-car est de pouvoir
se déplacer sans contrainte et de faire étape en
toute liberté dans le respect, bien entendu, du code
de la route et du code de l’urbanisme.
Une fois l’étape retenue, le camping-car devient autonome, à condition toutefois que les
municipalités lui fournissent les équipements indispensables pour pouvoir répondre à
ses besoins spécifiques de stationnement, de ravitaillement en eau et de vidange.
À bord, les camping-caristes peuvent préparer des repas, conserver les aliments au frais,
utiliser des sanitaires et des douches.
Adeptes des loisirs de plein air, les camping-caristes sont soucieux du cadre naturel dans
lequel ils évoluent et défendent l’idée d’un tourisme écologique. Dotés de plus en plus
d’équipements adaptés et performants, leurs véhicules sont aujourd’hui « propres » et
respectent l’environnement.
Adeptes des loisirs de plein air, les camping-caristes sont respectueux
Adeptes des loisirs de plein air, les camping-caristes sont respectueux de l’environnement
et portent en eux l’idée d’un tourisme écologique, soucieux du cadre naturel dans lequel ils
évoluent.
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