mercredi 8 janvier 2014

Conduite Veiller à l’adhérence des pneus en saison pluvieuse


Tout dépend de l’adhérence quand on conduit une voiture sous la pluie. Pour s’en assurer et éviter les glissades synonymes d’accidents, plusieurs paramètres sont à prendre en compte.

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Les pneumatiques constituent les composantes de la voiture en contact avec le macadam quand on roule. L’adhérence dépend donc de ces équipements. En saison de pluie, il s’avère que l’adhérence est réduite en raison de la présence d’eau sur le bitume. 
La pire situation et la plus redoutée de tous les conducteurs en saison pluvieuse demeure l’aquaplaning, où la voiture plane et perd toute adhérence. Une pellicule d’eau se forme entre les pneus et le goudron, quand les gommes n’arrivent pas à évacuer suffisamment l’eau. C’est l’accident assuré, dans ce cas. Les embouteillages sont nombreux dans la capitale et les risques d’accident à cause de l’aquaplaning sont alors minimes, les voitures circulant parfois au pas. C’est en périphérie, quand les voitures roulent un peu plus vite, que ce phénomène peut se produire. 
La vérification de la pression et de l’usure des pneus constitue la première arme pour combattre l’aquaplaning. Une pression insuffisante augmente les risques. Un pneu sous-gonflé de 30%, ou plus, est synonyme d’aquaplaning assuré. De même, un pneu en mauvais état produit un effet analogue. Car, plus les sculptures des gommes sont profondes, plus l’eau s’évacuera facilement. Vérifier l’état des pneumatiques est donc le premier geste à effectuer quand tombent les premières gouttes de pluie.
En évitant l’aquaplaning, un conducteur sort du premier piège de la saison de pluie. Mais ce n’est pas le seul. Avec de l’eau sur le macadam, la distance de freinage est pratiquement doublée. 
Distance de freinage
Mais aussi, la perception des distances change. Adapter les distances de sécurité en prévoyant une augmentation de la distance de freinage et réduire sa vitesse de croisière sont conseillés pour éviter d’éventuels accrochages. Et quand vient le moment d’appuyer sur la pédale de frein, mieux vaut y aller doucement et progressivement. Un freinage brusque entraîne la voiture à la glissade et au dérapage.
Adhérence rime avec prudence. Sous la pluie, quand l’adhérence et la visibilité sont réduites, la vitesse de croisière maximale préconisée est de 50 kmh. Au-delà de cette limite, les risques d’accident, de dérapage et de tête-à-queue augmentent. Alors, il vaut mieux être prudent. Comme on dit, « Izay tonga soa ihany no arahabaina », c’est-à-dire, « Seulement à celui qui est arrivé à bon port est souhaitée la bienvenue ».

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